Quelle norme pour chaussures de sécurité ?

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Il s’avère obligatoire de porter des chaussures de sécurité lorsque vous travaillez dans certains secteurs d’activité comme c’est le cas dans le BTP. Face à la multitude de marques et de modèles de chaussures de sécurité disponibles sur le marché, les ouvriers n’ont que l’embarras du choix. Pourtant, il ne suffit pas d’acheter des souliers de sécurité, car elles sont fabriquées suivant des normes sécuritaires. Le point !

Les dispositions de la norme ISO 20345 : 2011

Les chaussures professionnelles sont fabriquées selon les dispositions de la norme EN ISO 20345. Elle certifie :

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  • la solidité ;
  • le confort ;
  • l’ergonomie et
  • la résistance à la glisse des chaussures.

Les souliers professionnels fabriqués selon la norme EN 20 345 disposent d’un embout de protection pouvant résister à un choc de 200 Joules. De même, les composants des chaussures de sécurité leur procurent un écrasement de 15 kN.

En termes clairs, celles-ci peuvent supporter la chute d’une hauteur d’un mètre d’un objet de 20 kg et une force de compression exercée par une charge d’environ 1,5 tonne.

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Par ailleurs, ces chaussures professionnelles sont constituées à la base de matériaux pouvant résister à la corrosion, la déchirure, la vapeur d’eau ou le feu. Aussi, elles sont munies d’une semelle antidérapante.

Ces caractéristiques basiques sont classées dans la norme de sécurité SB. De manière générale, la norme EN ISO 20345 regroupe l’ensemble des normes de sécurité SB, S1, S1 P, S2, S2 P, S3, S4, S5 et SBH.

Compositions des chaussures de sécurité sous normes S1, S2, S3, S4 et S5

Les dispositions de la norme ISO 20345 constituent la base en matière de chaussures professionnelles. En général, les sous-normes complètent les règles sécuritaires basiques. À cet effet, les chaussures de la catégorie S1 disposent à l’arrière du talon fermé et des propriétés antistatiques au niveau de la semelle d’usure.

Ces souliers ont une résistance électrique comprise entre 10 — et 10 — ohms. Aussi, leur semelle peut absorber une énergie équivalente à 20 joules au niveau du talon et offre une résistance aux hydrocarbures.

Les chaussures de sécurité de la classe S2 quant à elles, sont uniquement imperméables à l’eau. À ces caractéristiques les fabricants ajoutent une semelle intermédiaire anti-perforation et une semelle d’usure à crampons pour obtenir des souliers de sécurité de la catégorie S3.

Quant à la catégorie S4, elle comprend toutes les caractéristiques de la norme SB auxquelles s’ajoutent la résistance à l’électricité, aux hydrocarbures et l’absorption d’énergie. En outre, les chaussures de la catégorie S5 associent les caractéristiques de la classe S4 et les semelles de la catégorie S3.

Les symboles incendiant quelques normes complémentaires

Les normes complémentaires sont marquées par des lettres de l’alphabet français. En la matière, (P) signale la présence de la Semelle anti-perforation. Elle doit résister à un clou enfoncé avec une force d’au moins 1,1 kilo Newton (kN). Aussi, l’absorption d’énergie par le talon est matérialisée par le signe (E). Il indique que la zone du talon peut supporter un choc d’un minimum de 20 joules.

Par ailleurs, le symbole (A) spécifie qu’il s’agit d’une chaussure de sécurité antistatique. D’autres caractéristiques comme l’isolation contre la chaleur (HI) et l’isolation contre le froid (CI) sont également disponibles.

Aussi, certaines chaussures de sécurité offrent une résistance de contact à la chaleur (HRO). Ces niveaux de sécurité sont introduits en fonction des secteurs d’activité et des rôles de chaque ouvrier sur les chantiers.