Parmi les différents types de traduction, on peut dire que la traduction médicale est sans doute la plus difficile au vu de la complexité des termes médicaux. Dès lors, c’est une tâche qui nécessite une très grande maîtrise, car la moindre erreur peut s’avérer catastrophique sur le plan médical et humain. Il s’agit alors d’un véritable défi de connaissance auquel doit faire face, car il existe un véritable fossé entre la connaissance et les compétences nécessaires par le domaine lui-même. En effet, un médecin a entre 7 et 12 ans d’études alors que le traducteur en totalise à peine 2.
Une spécialisation indispensable
Une traduction médicale est sensiblement différente des autres types de traduction. En effet, le traducteur est sensiblement différent des autres. Cependant, le fait de maîtriser tous les rouages de la traduction médicale relève de l’impossible. Dès lors, les jeunes traducteurs, de même que les plus expérimentés, se doivent d’acquérir un noyau de connaissances fondamentales afin de débuter dans le domaine.
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En effet, les principaux problèmes du domaine restent d’ordre terminologique et d’ordre syntaxique, car il faut que la traduction revête un sens pour le lecteur. Il est alors important pour le traducteur de vérifier, et ceci de manière systématique, tout ce qu’il écrit. Du coup, à chaque fois qu’il y a un doute sur la traduction d’un mot, le mieux serait de s’abstenir, car une erreur peut s’avérer très dommageable.
La traduction médicale : un défi de savoir
Chaque traducteur médical se retrouve parfois confronté à un défi de savoir. Ensuite, nous avons les techniques et les moyens qui seront mis à disposition du traducteur et qui permettent de faire d’énormes différences. Chez certains cabinets de traductions, on n’hésite plus à constituer ce qu’on appelle un « mémoire de traduction » et surtout être certain que le vocabulaire utilisé soit le bon.
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D’autres n’hésitent pas à faire relire leur travail de traduction par un professionnel, en l’occurrence un chirurgien, un médecin et un pharmacien. Ceux qui ne le font pas risquent souvent de commettre des erreurs de traduction qui peuvent porter préjudice au travail global. Autrement dit, dans un travail de traduction médicale, on mise sur le risque zéro et tout traducteur indépendant ou agence doit se prémunir de certaines erreurs. En effet, plusieurs cas d’erreurs chirurgicales ont été imputés à une traduction assez hasardeuse avec les conséquences que cela peut avoir sur la santé des patients.