Les conditions d’emprunt se durcissent

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Début 2020, les conditions d’emprunt se durcissent et les taux de crédit augmentent légèrement. Vont-ils encore augmenter avec le risque d’exclure du marché de nombreux emprunteurs, en particulier les plus modestes ? Analyse d’Arnaud Guilleux, président fondateur du courtier en ligne myborrot.com.

Les conditions d’emprunt sont de plus en plus difficiles

Nous avons eu une année record 2019 avec, par exemple, des taux à 0.39% sur 15 ! Cependant, au début de 2020, les volumes de crédit sur le marché immobilier ont fortement diminué.

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Un ralentissement qui pourrait s’accélérer encore dans les prochaines semaines. En effet, la stratégie des banques a changé au début de 2020. En particulier, le désir d’abaisser le volume de crédit immobilier.

Le profil des emprunteurs financiers a été resserré, le critère de contribution devient décisif. Les banques sont à la recherche de profils avec des revenus plus élevés et, par conséquent, les plus petits ménages sont laissés de côté, et le des conditions d’emprunt plus serrées se traduisent par une baisse du pouvoir d’achat.

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Les banques sont donc plus sélectives et il y a aussi un écart croissant entre les bons et les mauvais dossiers. Pour dire tout cela, il y a une « non-manipulation » croissante de certains cas sur le marché.

Parce que les banques considèrent que certains profils ont maintenant un ratio d’endettement trop élevé. Alors que ces mêmes dossiers auraient pu être acceptés il y a trois mois.

Je tiens à rappeler que le Conseil de stabilité financière élevée demande aux banques de ne plus émettre de crédit qui permet aux ménages d’atteindre plus de 33 % de leur revenu, ce qui nuira à cela.

Une banque refuse un dossier qui aurait passé il y a 2 mois

Ce dossier avait un ratio d’endettement de 38%, mais avec un revenu résiduel très correct (le reste à vivre). La preuve est que la situation peut changer très rapidement et pas nécessairement dans la bonne direction pour les emprunteurs.

Cette règle de l’endettement maximal affecte fortement le montant du projet immobilier. Dans en termes concrets, quel sera l’impact pour un couple gagnant 5 000 euros par mois, si nous changeons le dossier de 38 % à 33 % de la dette ? C’est simple, il faudra réduire les paiements mensuels de crédit de 250€ par mois, ou plus de 25 ans un budget de 50.000€ de moins sur le projet immobilier.

Dans ces circonstances, il devient impératif pour les particuliers de consulter plusieurs banques. Ce travail est grandement facilité par les courtiers qui sont liés à toutes les banques du territoire.

Je veux sonner l’alarme aujourd’hui, mais je veux me rassurer sur les conditions d’emprunt. Toutes les institutions n’ont pas la même approche et la même politique.

Les dossiers rejetés par certaines banques ne sont pas des cas isolés et des solutions existent pour accéder à la propriété. Les conditions d’emprunt risquent donc de continuer à se resserrer.

Chaque profil a son institution bancaire

Premièrement, le risque concerne l’exclusion des profils des emprunteurs les plus jeunes « premiers accders ». Cependant, cela sera également affectent les investisseurs locatifs qui dépassent très souvent 33 % parce que leur revenu résiduel est suffisant pour absorber plusieurs projets.

Il convient toutefois de noter que chaque profil correspond à son établissement bancaire. Toutes les banques ne recherchent pas le même profil des emprunteurs. Certains sont prêts à faire davantage d’efforts pour attirer leur cible de base.

Le rôle du courtier monborrowt.com est de guider l’individu à la banque, qui lui offrira les meilleures conditions d’emprunt possibles. Les recommandations des autorités seront de plus en plus suivies par les banques au cours de l’année 2020. Nous conseillons donc aux clients susceptibles d’être concernés de commencer leur projet au premier trimestre.