Le développement du télétravail permet à certaines professions du digital exerçant en freelance une plus grande souplesse. Néanmoins, beaucoup d’entre elles doivent répondre à une exigence primordiale : savoir parler anglais. Découvrons quelques exemples de cette réalité professionnelle.
Community manager
Le community manager est obligé de posséder une maîtrise assez élevée de la langue anglaise. D’abord, pour interagir avec des internautes des clients qu’il représente. Fatalement, il sera confronté à des anglophones et devra leur répondre rapidement et dans un anglais correct, sous peine de décrédibiliser un client. Parfois, il diffuse aussi des contenus en anglais envoyés par l’entreprise qu’il représente. Il doit donc les comprendre, pour interagir dessus le cas échéant. Enfin, en veille constante sur ce qui se dit sur ses clients ou l’actualité, la plupart de ce type de contenus sont en anglais.
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Rédacteur web
Toutes les entreprises présentes à l’international travaillent en anglais. Elles recherchent donc souvent des rédacteurs travaillant dans leur langue, mais aussi capables de produire des contenus en anglais, et donc de le parler et l’écrire parfaitement. Dans la négative, l’entreprise perd en crédibilité, puisqu’elle produit des contenus dans un anglais approximatif. Et elle dépense énormément pour traduire ses textes, car les bons traducteurs coûtent cher.
Traducteur
Si sa profession peut faire l’objet d’un film, le traducteur doit savoir parler parfaitement anglais, y compris l’anglais des affaires, avec son vocabulaire technique et ses codes, ce qui représente une somme de connaissances conséquentes. Il doit aussi souvent adapter son travail à une culture locale précise et en cela éviter les traductions littérales.
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Développeur informatique
Beaucoup de développeurs informatiques exercent leur activité en télétravail mais doivent impérativement parler parfaitement anglais. D’abord, de nombreux jeux, logiciels ou plateformes qu’ils créent ou modifient sont partiellement ou totalement en anglais. Ensuite, dans la plupart des secteurs économiques, l’anglais est plus important que le français. C’est le cas de l’industrie des jeux vidéo, dont certains personnages iconiques comme Sonic inspirent désormais le cinéma.
Des jeux vidéo comportent intrinsèquement plusieurs parties en anglais, par exemple pour jouer au blackjack en ligne sur Casino Joka, et comprendre des termes anglophones comme « Hit », « Stand » ou « Split ». Surtout, la plupart des langages de programmation informatique courants sont créés par des anglophones, comme Ruby, Python ou HTLM/CSS. En clair, un développeur qui ne maîtrise pas parfaitement l’anglais (souvent très technique) ne peut tout simplement pas coder et donc travailler !
Traffic manager
Le traffic manager doit être suffisamment à l’aise en anglais. En effet, la plupart des membres d’équipes avec qui il travaille sont souvent issus de pays différents, la langue commune est donc l’anglais. Il assiste parfois à des rendez-vous clients physiques ou par vidéoconférence, lesquels se déroulent souvent en anglais.
Beaucoup d’entreprises demandent désormais un niveau d’anglais suffisant, souvent d’après le Cadre européen commun de référence pour les langues (CERCL), par exemple un niveau C1 (élevé) pour un développeur. Certains employeurs exigent aussi les résultats à certains tests de langues, comme le TOIEC, le TOEFL, voire le Cambridge English Certificate. Enfin, il n’est pas rare de vérifier le niveau d’anglais effectif du candidat, en lui faisant passer un entretien, un test en anglais ou en lui demandant des travaux déjà réalisés dans cette langue.